Adhérent

CAPL

Créée en 1884, la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL) fait partie des plus anciennes institutions de la Polynésie Française. Elle a pour mission de servir, informer et représenter le monde agricole et les pécheurs lagonaire afin que les exploitants puissent vivre correctement de leur activité́.

L’établissement public administratif compte plus de 5000 adhérents en activité́ pour plus de 5 600 exploitations recensées et éparpillées dans les 5 archipels.

La CAPL porte des enjeux d’envergure liée à la valorisation des métiers du secteur primaire, la commercialisation des produits, la professionnalisation des acteurs, l’évolution des pratiques agricoles, la prévention des risques dans les exploitations et la lutte contre les calamités, l’autonomie en intrants.

Quel est l'intérêt de faire parti du cluster Valorga ?

La CAPL a souhaité être membre de l’association Valorga pour bénéficier d’une synergie humaine et professionnelle sur la valorisation des matières organiques. Cette synergie est d’autant plus cohérente que la Nouvelle-Calédonie a des problématiques et une politique proche de la Polynésie-Française de par leur situation insulaire et leur statut vis à vis de la France métropolitaine.

Faire partie d’une association avec des membres issus des différents niveaux de valorisation des matières organiques (opérateur, producteur, institution…) permet de rester cohérent au sein de la filière de gestion des biodéchets et de proposer des solution concrètes. Faire partie d’une association c’est aussi bénéficier d’une impulsion plus forte et bénéficier des avancées de chacun pour étudier ce qui est transposable dans chacune de nos régions du Pacifique.

Quelle est l'importance des matières organiques pour vous ?

Volonté de se tourner vers une agriculture plus responsable avec la nécessité de mieux traiter les déchets organiques pour mieux les valoriser et promouvoir une démarche d’économie circulaire essentielle dans les milieux insulaires.

Une valorisation des matières organiques locales permettrait :

De diminuer l’impact environnemental en réduisant l’importations d’intrants
De favoriser l’autonomie du marché des intrants en pérennisant notre agriculture même en cas de crise sanitaire.
De diminuer l’enfouissement de nos biodéchets pour une utilisation plus vertueuse.

Le besoin de matières organiques, notamment pour le monde agricole, nécessite de cadrer les pratiques de valorisation et d’améliorer les connaissances sur l’utilisation des produits organiques locaux. Le constat est qu’aujourd’hui une grande partie des amendements et engrais organiques importés pourraient être substituée ou complétée par des produits organiques produits localement. Cet enjeu est encore plus significatif à l’heure où l’on observe sur le marché international et encore plus sur le marché polynésien, une flambée des prix des intrants agricoles.